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RM et marketing

Pendant longtemps, j’ai cru que la performance d’une campagne Google Ads se mesurait au nombre de réservations générées. Plus de conversions = plus de succès. C’est ce que les tableaux de bord me disaient, et c’est ce que je cherchais à optimiser, semaine après semaine.
Mais ce que ces tableaux ne montraient pas, c’est la réalité économique derrière chaque conversion.
Un jour, en analysant mes campagnes, je me suis arrêté sur deux réservations issues de la même annonce :
Même coût d’acquisition. Même canal. Deux valeurs radicalement différentes pour l’hôtel. Et là, j’ai compris : optimiser les campagnes pour le volume n’avait aucun sens. Ce qu’il fallait, c’était optimiser pour la valeur.
Google Ads propose une stratégie d’enchères automatisées appelée Maximiser la valeur de conversion. Contrairement à la stratégie “Maximiser les conversions”, qui vise simplement à générer le plus grand nombre possible d’actions, cette méthode vise à maximiser le chiffre d’affaires généré par ces actions.
Comment ? En utilisant le machine learning pour déterminer, à chaque mise aux enchères, le montant idéal à enchérir, en fonction de la probabilité de conversion et de sa valeur estimée.
Ce que Google analyse :
L’algorithme apprend. Il comprend ce qui rapporte le plus. Et il oriente les budgets vers ces opportunités-là.
Toutes les réservations ne se valent pas. C’est particulièrement vrai dans l’hôtellerie, où les écarts de valeur peuvent être énormes en fonction de :
Une stratégie orientée volume ne fait pas cette distinction. Elle court après la facilité : les conversions les moins chères à obtenir, sans se soucier de ce qu’elles rapportent. À l’inverse, “Maximiser la valeur de conversion” apprend à aller chercher les clients à forte contribution.
C’est une transformation complète du paradigme : on ne cherche plus à remplir à tout prix, on cherche à remplir intelligemment.
La clé, c’est la configuration. Cette stratégie ne peut fonctionner que si les conversions sont valorisées de manière pertinente. Voici comment je procède :
Exemples :
Ces valeurs permettent à Google de comprendre ce qui a le plus d’impact sur le chiffre d’affaires, et d’ajuster automatiquement les enchères en conséquence.
Je commence toujours petit. Une campagne bien ciblée, avec un historique suffisant, pour que l’algorithme ait de la matière à analyser. Je laisse tourner 3 à 4 semaines avant d’évaluer les résultats.
Le ROAS (Return On Ad Spend) est un indicateur clé : il mesure combien d’euros de chiffre d’affaires sont générés pour chaque euro dépensé en publicité. Par exemple, un ROAS de 5 signifie que pour 100 € investis, la campagne a généré 500 € de revenus.
Fixer un ROAS cible permet à l’algorithme de respecter un seuil de rentabilité. Ce n’est pas obligatoire, mais dans les campagnes matures, c’est un excellent moyen de garder le contrôle tout en laissant Google optimiser.
Les résultats ne tardent pas à se faire sentir :
Mais surtout, un changement de posture. On passe d’un pilotage centré sur le volume à une approche centrée sur la rentabilité.
Impossible de parler de valeur si les conversions ne sont pas bien suivies. Il faut impérativement que le moteur de réservation transmette à Google Ads une valeur dynamique pour chaque réservation.
Le machine learning ne fait pas de miracles en un jour. Il lui faut un historique. Il lui faut du volume. Il lui faut de la stabilité. Il faut donc éviter de modifier les campagnes trop tôt ou trop souvent.
Le coût par clic n’est plus le KPI principal. Ce qui m’intéresse, c’est :
La demande évolue tous les jours. Elle dépend des saisons, des événements locaux, des habitudes de réservation des clients... Aucun humain ne peut ajuster manuellement les enchères à cette échelle et à cette vitesse.
Avec “Maximiser la valeur de conversion”, on délègue cette complexité à une machine capable d’absorber des milliers de signaux, tout en gardant un cap clair : générer un maximum de valeur.
Et dans un secteur où chaque euro investi doit vraiment compter, c’est sans doute ce que j’ai trouvé de plus puissant pour faire grandir la performance des campagnes digitales.
Alexandre Dagommer, expert en marketing digital hôtelier, a acquis une solide expertise grâce à une formation spécialisée en Marketing Data et à ses expériences en marketing digital. Ses compétences couvrent le SEO, la gestion de sites web, la publicité digitale et l'analyse de données, lui permettant d'accompagner les hôteliers dans l'optimisation de leur présence en ligne et l'augmentation des réservations directes.
Avec son équipe d'une dizaine d'experts, Alexandre élabore des stratégies globales alliant gestion de sites internet et acquisition de trafic. Ils gèrent un budget marketing de plus d'un million d'euros et mettent en place des approches comme le stress marketing, le retargeting et les tests A/B pour maximiser l'engagement et les conversions. Un suivi rigoureux des performances via un tracking précis permet d'ajuster les campagnes en temps réel, garantissant des résultats personnalisés adaptés aux besoins spécifiques de chaque hôtel.
Cette méthode, basée sur une gestion optimisée des budgets et des performances, assure aux établissements une meilleure visibilité et un contrôle renforcé de leurs ventes directes, offrant ainsi une solution globale et efficace.
Pendant longtemps, j’ai cru que la performance d’une campagne Google Ads se mesurait au nombre de réservations générées. Mais ce que ces tableaux ne montraient pas, c’est la réalité économique derrière chaque conversion.
Et si votre CRM, aussi puissant soit-il, ne vous faisait pas vraiment gagner d’argent ? C’est une question que je me pose souvent quand je rencontre des hôteliers qui ont investi dans des logiciels réputés… mais qui n’en voient pas les retombées espérées.
Avec un investissement initial de seulement 6 000 €, le site de l’Hôtel des Artistes a généré 797 108 € de chiffre d’affaires en réservations directes et économisé plus de 17 000 € de commissions OTA.