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RM et marketing

Pendant des années, on a vu l’innovation technologique déferler sur le secteur hôtelier. Chaque mois, une nouvelle solution voyait le jour, promettant de “révolutionner” la gestion, la commercialisation, l’expérience client... C’était l’époque des grandes promesses. Et il faut le dire, c’était grisant.
Mais aujourd’hui, avec un peu de recul, une autre tendance se dessine. Ce qui compte désormais, ce n’est plus tant la nouveauté que l’usage. La vraie question n’est plus “qu’est-ce qui existe ?” mais “qu’est-ce qui fonctionne ?”
Et si la prochaine grande révolution dans l’hôtellerie n’était pas technologique, mais méthodologique ?
Ceux qui gèrent un hôtel au quotidien le savent : il n’y a jamais eu autant d’outils disponibles. Pour chaque tâche, chaque problème, chaque “pain point” comme aiment dire les vendeurs de logiciels, il y a une solution.
Mais face à cette profusion, il devient de plus en plus difficile de faire le tri. Beaucoup de solutions se ressemblent. D'autres font exactement la même chose, avec une interface différente. Et souvent, ce sont les discours commerciaux qui finissent par l’emporter sur une véritable évaluation des besoins.
Il ne s’agit pas de critiquer l’innovation. Elle a apporté des gains de temps, de fiabilité, et même de performance, c’est indéniable. Mais le problème n’est plus l’absence de solutions. Le problème, c’est leur pertinence.
Un parallèle que j’aime faire, c’est celui de la Formule 1 : on peut avoir les meilleurs pneus, le moteur le plus puissant, l’aérodynamisme le plus affûté... mais sans un bon pilote, tout ça ne mène nulle part.
Dans beaucoup d’hôtels, on voit des outils très performants, mais sous-utilisés, mal configurés, ou tout simplement inadaptés à la taille ou au modèle économique de l’établissement.
Et ce n’est pas une critique envers les hôteliers. Gérer un établissement, c’est déjà un défi quotidien. Réussir à y intégrer une couche technologique cohérente, avec une interconnexion fluide entre les systèmes, demande du temps, de la curiosité, et surtout... une vision.
Ce que je constate, c’est qu’une autre manière d’aborder la technologie est en train d’émerger, plus discrète, plus fine, mais peut-être plus puissante à long terme.
On pourrait l’appeler une culture de l’optimisation.
Elle repose sur une idée simple : ne pas chercher à avoir tous les outils, mais les bons outils. Ceux qui font gagner du temps. Ceux qui s’intègrent bien entre eux. Ceux qui ont un vrai retour sur investissement. Et surtout, ceux qu’on comprend.
C’est une approche beaucoup plus modeste, mais aussi plus réaliste. On ne vise pas l’arsenal technologique parfait. On cherche l’alignement avec le réel : les besoins, les moyens, le temps disponible, les compétences internes.
Ce que je trouve fascinant, c’est que la vraie valeur aujourd’hui ne se trouve plus dans le produit, mais dans la capacité à évaluer, choisir, combiner. La valeur est dans l’arbitrage. Dans le fait de dire non à certaines options. Dans la lucidité technologique.
Et là encore, on voit apparaître un nouveau rôle dans l’hôtellerie : celui de l’architecte technologique. Pas un geek. Pas un commercial. Mais quelqu’un qui sait poser les bonnes questions :
Il n’y a pas de solution universelle. Pas de schéma parfait à reproduire partout. Mais il y a, je crois, une posture à adopter : celle de l’amélioration continue. De l’ajustement patient. De l’expérimentation mesurée.
Tester une solution, oui. Mais avec un protocole clair, une période définie, des critères d’évaluation. Et surtout, en acceptant que parfois... ce n’est pas le bon moment, pas le bon outil, ou pas la bonne priorité.
En fait, j’ai l’impression que la maturité technologique dans l’hôtellerie ne viendra pas d’un grand saut, mais d’une accumulation de petits choix intelligents.
Et ce sont ces choix-là, discrets mais stratégiques, qui feront la différence entre un hôtel performant et un hôtel qui subit.
Je n’ai pas toutes les réponses. Mais je suis convaincu d’une chose : le moment est venu de ralentir un peu la course à la nouveauté, et de se recentrer sur ce qui compte vraiment.
Comment faire mieux avec ce qu’on a ? Comment évaluer sereinement une solution avant de l’acheter ? Comment éviter la dépendance technologique ? Comment construire une architecture simple, robuste, et évolutive ?
Ce sont ces questions qui, à mon sens, méritent qu’on s’y attarde.
Et si vous êtes hôtelier, je serais très curieux de savoir ce que vous en pensez. Parce qu’au fond, cette révolution silencieuse, elle commence toujours par une conversation.
Doyield est une société spécialisée dans l’optimisation des revenus et du marketing hôtelier, avec une expertise particulière sur le marché parisien et les grandes villes de France. Nous offrons des solutions sur mesure pour aider les hôtels à maximiser leur chiffre d’affaires à travers une gestion proactive et des stratégies de prix adaptées.
Pendant longtemps, l’innovation technologique a régné en maître dans l’hôtellerie. Aujourd’hui, ce n’est plus la nouveauté qui fait la différence, mais la pertinence. La vraie révolution ne viendra pas d’un nouveau logiciel... mais d’une meilleure façon d’utiliser ceux que vous avez déjà.
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