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RM et marketing

Vous vous êtes déjà demandé si vos paiements par carte bleue étaient vraiment conformes à la réglementation ?
C’est normal : ce sujet est un labyrinthe de sigles obscurs, de normes européennes et de pratiques parfois très éloignées de la réalité terrain d’un hôtelier. Beaucoup de professionnels, y compris des experts, peinent à répondre clairement à une simple question : “Est-ce que je suis en règle quand j’encaisse une carte bancaire ?”
Et pourtant, ne pas comprendre ce sujet, c’est risquer beaucoup plus que ce qu’on croit. Des paiements annulés, des frais cachés, une image ternie, et parfois des pertes financières qu’on ne remarque même pas.
Alors aujourd’hui, je vais tout vous expliquer. En clair. En concret. Et toujours avec un regard d’hôtelier.
Le paiement, en apparence, c’est simple : le client réserve, vous encaissez. Mais en coulisse, c’est tout un écosystème technique et juridique, avec des règles précises. Le problème ? Ces règles sont souvent floues, mal vulgarisées, et donc mal appliquées. Et dans ce flou, les erreurs s’accumulent… avec des conséquences invisibles, mais bien réelles.
Si vous encaissez une carte “comme avant”, c’est-à-dire à la main, sans authentification, sans outil adapté, vous risquez de perdre le paiement, de ne pas pouvoir facturer des extras après le séjour, ou même d’être accusé de fraude.
Heureusement, tout ça peut se comprendre. Et surtout, tout ça peut s’éviter.
Ce que c’est : Une directive européenne qui encadre la sécurité des paiements.
Ce que ça veut dire : Toute transaction par carte doit désormais inclure une double authentification.
Ce que dit la loi : Si un paiement est fait sans preuve que le client est bien à l’origine de la transaction, il peut être annulé à tout moment. La banque donnera raison au client, pas à vous.
En clair : les paiements manuels (où vous saisissez les numéros vous-même), sans 3D Secure, ne sont plus valables juridiquement. Vous pouvez perdre l’argent du jour au lendemain.
Ce que c’est : Une étape de vérification du client au moment du paiement. Un code par SMS, une validation sur appli, un scan biométrique…
Ce que ça veut dire : C’est ce qui prouve que le client est bien celui qui paye.
Ce que dit la loi : Sans cette authentification, un client peut contester un paiement et être remboursé immédiatement.
En pratique, c’est votre meilleure assurance. Mais encore faut-il que votre système de paiement le déclenche automatiquement. Sinon, vous êtes à risque.
Ce que c’est : Un système qui permet d’enregistrer une carte bancaire sous forme sécurisée, sans stocker les chiffres directement.
Ce que ça veut dire : Vous pouvez ensuite utiliser cette carte pour facturer un minibar, un no-show, ou des extras post-séjour.
Ce que dit la loi : Seuls les outils certifiés PCI peuvent le faire. Stocker une carte dans un fichier Excel ou dans votre PMS sans système sécurisé, c’est strictement interdit.
Et attention : sans tokenisation, impossible de débiter une carte après le départ du client. Même si vous pensez “avoir le droit”.
Ce que c’est : Vous tapez les chiffres d’une carte dans un terminal ou un back-office.
Ce que ça veut dire : La transaction n’est pas sécurisée, et peut être rejetée.
Ce que dit la loi : Si vous ne pouvez pas prouver que c’est bien le client qui a validé la transaction, la banque tranchera contre vous.
Je vous le dis très franchement : ces pratiques sont encore fréquentes. Mais elles sont dépassées. Et surtout, elles sont dangereuses pour votre trésorerie.
Voici des situations que je vois souvent dans les hôtels :
Ces pertes sont souvent invisibles. Elles ne se voient pas sur un tableau Excel. Mais elles s’accumulent. Et elles coûtent cher.
Pas besoin de tout changer du jour au lendemain. Voici des actions concrètes, à votre portée :
Je le vois tous les jours : ce qui semble être un détail technique est en réalité un levier de rentabilité. Comprendre comment fonctionnent la DSP2, le 3D Secure et la tokenisation vous protège, vous fait gagner du temps, et vous évite de mauvaises surprises.
On ne vous demande pas d’être juriste, ni expert en cybersécurité. Mais vous devez maîtriser les bases. Parce que chaque réservation mal traitée, chaque carte mal encaissée, peut coûter bien plus que quelques euros.
Je vous encourage donc à prendre ce sujet au sérieux, à poser les bonnes questions à vos prestataires, et à faire évoluer vos outils. Ce n’est pas du confort. C’est de la performance.
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Chedi Chaari, directeur général de doyield, est le visionnaire derrière notre approche révolutionnaire de la commercialisation hôtelière. Fort d'une formation d'expert-comptable, Chedi a développé une méthodologie unique qui fusionne revenue management et marketing pour maximiser les performances des établissements hôteliers. Son expertise englobe tous les aspects de la commercialisation, de l'optimisation des coûts à l'élaboration de stratégies de distribution en ligne innovantes.
Sous sa direction, doyield a accompagné avec succès près de 150 hôtels en France, contribuant à des augmentations significatives de leur chiffre d'affaires et de leur Excédent Brut d'Exploitation (EBE). La vision 360 de Chedi en matière de commercialisation hôtelière a fait de lui une référence incontournable dans le secteur.
Passionné par le partage de connaissances, Chedi aime particulièrement écrire sur l'optimisation des coûts, les stratégies de commercialisation hôtelière et les tendances futures du marché. Ses articles offrent des insights précieux et des conseils pratiques, reflétant sa vaste expérience et sa compréhension approfondie des défis auxquels font face les hôteliers aujourd'hui.
Vous vous êtes déjà demandé si vos paiements par carte bleue étaient vraiment conformes à la réglementation ?
Pendant longtemps, j’ai cru que la performance d’une campagne Google Ads se mesurait au nombre de réservations générées. Mais ce que ces tableaux ne montraient pas, c’est la réalité économique derrière chaque conversion.